jeudi 11 juin 2009

Jour 1 : Tokyo, du gros et du sacré

Notre première visite à Tokyo fut celle de Ryogoku, le quartier du sumo. Moi, le sumo, ça me branche à mort, et pourtant je ne suis pas déçu quand Hitomi nous apprend que nous ne pourrons pas visiter le musée de sumo. En effet, comme indiqué sur le programme, cette visite est sujette à annulation en cas de basho (tournoi de sumo). Or, le hasard comme par hasard, il y a un tournoi de sumo à Tokyo en plein au moment où on y est !!! Bon, ok, c'est pas un hasard du tout, on avait tout planifié avec Lise et le but était d'y aller pendant la journée libre. Seul soucis : acheter des places pour être sûr d'assister à cet événement.

Je profite donc de l'arrêt à Ryogoku pour demander à Hitomi de nous aider à acheter des places pour le lendemain. Ce n'est pas très cher pour les places en haut, et je savais par le biais de mes copains de info-sumo.net que même en haut on voit très bien.

Une fois les précieux sésames obtenus, je peux enfin regarder autour de moi. C'est marrant toutes ces bannières colorées, comportant des dessins un peu enfantins qui volent au vent. On croise plusieurs sumotoris (rishikis est le vrai mot) des divisions inférieures qui arrivent pour combattre. Il se promènent dans les rues en tongs et kimonos, en portant leur bento (panier repas) à la main.

On ne reste pas bien longtemps à Ryogoku et on file à Asakusa. Durant 1 heure de temps libre, on peut se promener sur une espèce de place bourrée d'échopes, un peu comme un marché de noël, sauf qu'il fait beau et qu'on y vend des trucs japonais : des trucs à manger, des gadgets, des souvenirs. Lise résiste à la tentation de dépenser tout son argent, mais c'est difficile. On croise plein de jeunes habillés en écoliers (comme dans les mangas). En fait c'est la période de voyages scolaires, et ils sont venus visités les temples bouddhistes et shintoistes, mais comme tout enfant en voyage scolaire, ils préfèrent trainer dans les boutiques à souvenirs.

Ah ! Il faut aussi que je parle du batiment de la firme de bière Asahi, imaginé par un type super connu dont on a parlé plein de fois durant le voyage mais dont j'ai oublié le nom (mettez le en com si vous savez). Le batiment représente un verre de bière et à côté il y a une espèce de corne dorée. C'est space, mais plutôt pas mal(Vous pouvez noter ici mon sens aigu de la critique d'architectures).

Ensuite on est allé mangé et on a compris pourquoi Hitomi nous a de suite demandé, à la sortie de l'avion, si on mangeait du poisson cru. Au menu : sushis !!! Une belle assiette avec un assortiment plutôt complet. Lise a fait son maximum, mais l'encorné volant a eu raison de sa volonté et l'a contrainte à abdiquer avant la fin de l'assiette. Il faut reconnaitre que, comme dit Antoine qui est le premier membre du groupe avec qui nous avons fait connaissance, cela ressemblait à la mise en bouche à une tranche de vieux pneu, et après mastication intense à une motte de beurre.
Première rencontre également avec la bière Asahi, qui se trouve être fraiche et agréable, mais un peu honéreuse (on peut pas tout avoir).

Sortis du resto, nous sommes allés visiter les temples bouddhistes et shintoistes(vous excuserez les orthographes fausses et jamais identiques dans ce blog, mais rechercher sans cesse la juste écriture des mots fait perdre l'inspiration).

Alors, disons le une fois pour toute, les Japonais en terme de religion, ne sont pas trop prise de tête : on peut très bien avoir à côté d'un temple bouddhiste un temple shintoiste, voire l'héberger en son sein. Et puis on peut respecter les deux religions, c'est pas un soucis. Il suffit de connaitre les protocoles :
- pour les bouddhistes, les dieux/esprits/âmes (biffez la/les mention/s inutile/s) sont partout, et donc il suffit de jeter une piècette, rejoindre ses mains et hop, petite prière.
- chez les shintoistes, les dieux/esprits/âmes sont un peu endormis ou durs de la feuille, alors il faut jeter la piècette (ça, en fait, c'est dans toutes les religions), taper deux fois des mains, les rejoindre et prier.

Autre truc amusant, ce sont les superstitions et autre grigris porte-bonheur. B
on je l'explique dans ce post, qui du coup va être long, parce qu'on l'a découvert à Akasusa, mais on les retrouve un peu partout au Japon.
On met une pièce dans une urne (toujours pareil, un peu d'offrande pour booster les dieux), puis on secoue un cylindre de fer. Au bout d'un moment, un baton de bois sort et indique un symbole. Vous trouvez le petit tiroir comportant ce symbole et prenez la feuille du dessus. Sur cette feuille est inscrite votre fortune : excellente, très bonne, bonne ou mauvaise. Si elle fait partie des 3 premières catégories, c'est cool, sinon il faut vite faire un noeud avec la petite feuille autour d'une ficelle ou d'une branche d'arbre pour rejeter le mauvais sort. Vous verrez, on a plein de photos avec les petits noeuds. Lise a chopé une excellente fortune, donc elle l'a gardée.

Un autre porte bonheur : on achète une petite planchette, on écrit un voeu dessus et on l'accroche à des présentoirs. Le plus fun qu'on ait vu est celui de quelqu'un souhaitant être bon à pokemon sur DS. Ca c'est du concret au moins, bien mieux que "je veux que les gens ils soient heureux".

On quitte Asakusa et on se rend à Akihabara... et là je me rends compte que mon post fait déjà 3 kms de long et que cette journée est vraiment très très riche. Du coup, je ferai un 3ème post pour la finir.

1 commentaire:

  1. Salut,

    Pour la petite question le gars qui a fait "la flamme" d'Asahi est Philippe Stark :D (Merci google je l'avoue :p)

    Aurélien

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