A l'issue du basho, Lise et moi sommes partis nous promener à Shinjuku, quartier réputé animé.
On n'est pas allé tout à fait au bon endroit, mais c'était bien quand même.
On a réussi à trouver un restaurant avec des serveurs pas aimables, ce qui n'est pas facile au Japon. Mais ceux-ci étaient vraiment forts, parce qu'ils l'étaient avec tout le monde, autochtone ou non. En cuisine ils avaient l'air plutôt sympa par contre. On les voyait faire les cons derrière une vitre, et lorsqu'ils ont vu que je les regardais, hop, reprise du poker face.
J'ai mangé des teriakis qui sont des bochettes de poulets, mais chaque brochette une partie différente. Alors il y a les classiques blancs de poulets et ailes de poulets. Moins classique, les boulettes de poulet. Plus hardcore, les abats et la peau de poulet.
Lise a pris un plat de nouilles sautées qui semblaient vivantes, la chaleur faisant bouger de fine lamelles de je ne sais pas quoi.
Nous sommes ensuite revenus vers Ikebukuro, et sur la route j'ai joué à un jeu de tambour. C'est un jeu video avec des gros tambours sur lesquel on tape en rythme avec des bouts de bois : le guitar hero world tour Japonais. Un monsieur m'a regardé jouer et m'a signifié avec des signes que j'étais pas mauvais. Lise s'est bien moqué de mon déhanché rythmique (qu'elle a filmé) mais je ne vois toujours pas ce qu'il y a de risible.
On en a encore pris pleins les yeux avec les rues pleines de gens, de lumières, de bruits. Puis on est rentrés à l'hôtel, épuisés par cette journée à folle allure. On a voulu en voir le plus possible, mais c'est crevant. On s'est couché avec l'horrible sensation de quitter Tokyo le lendemain et d'en avoir même pas vu un dizième.
jeudi 23 juillet 2009
mardi 30 juin 2009
Jour 2 : Tokyo, Ryogoku, Ryogoku desu !
Une fois ce bon repas avalé, nous nous sommes dirigés vers le Kokubikan, le palais du sumo. C'est pas difficile, il suffit de trouver un gros monsieur en kimono et de le suivre. Derrière le palais se trouve le musée Edo, qui retrace la vie des Japonais sous l'ère Edo, époque où Tokyo portait ce nom (donc avant 18XX).
Pour y entrer, on doit prendre un grand grand grand escalator. Quand on est resté un grand enfant, c'est toujours très plaisant. Sur le parvis, on a pu photographier les fameuses consignes à parapluie : ce sont comme des parcs à vélos, mais pour les parapluies. On tourne une petite clé et le précieux objet est vérouillé. On en a vu certains qui laissaient la clé dessus, les vols n'ont pas l'air courants au Japon. On pensait même que la plupart de vélos (et il y en a énormément) étaient stationnés sans anti-vol, mais en fait on a constaté plus tard que la plupart disposaient d'un système incorporé au frein arrière.
Le musée Edo est vraiment sympa. Il ne se contente pas de montrer des vieilles croutes : il expose des objets d'époque et reproduit des ambiances. On traverse d'abord un grand pont de bois (oui, dans le musée), qui surplombe une reproduction d'une maison de la fin de l'époque Edo et une autre construction plus ancienne.
On peut monter dans des engins bizarres d'alors (pour prendre des photos), on trouve des énormes maquettes représentant les résidences des shoguns ou les villages d'alors (on dispose même de jumelles pour mieux observer les détails).
Moi qui suis assez fan du Japon médiéval, je me suis régalé à lire les histoires de samourais, les différences de castes etc..., même si cela a un peu cassé le mythe (certains samourais revendaient leur titre... tssss !!!).
On trouve aussi une tunique d'époque portant le symbole de la triforce comme dans Zelda. En fait, soit Link et Ganon existent vraiment, soit Nintendo n'a rien inventé.
A la fin du musée, on voit des choses plus modernes, une petite voiture dont Lise est tombée instantanément amoureuse et dont la pub montre qu'elle a la contenance suffisante pour embarquer un sumotori.
On a fini la visite un peu en courant car il fallait se rendre au Kokubikan pour la présentation des sanyakus.
On a retrouvé sur place Antoine et d'autres membres de notre groupe. On était placés assez haut étant donné qu'on avait pris les places les moins chères, mais franchement on voyait bien. Lorsque les Sanyakus sont entrés pour se présenter, les gens autour de moi pensaient que je bidonnais quand je prétendais en reconnaitre certains, mais des gars comme Baruto, Yamamoto, Kokai, Takamisakari, Chiotaikai, Kaio et bien sur Kotohoshu, ça se reconnait bien quand même. Et je ne parle même pas de yokozunas !
Bon, je vais vous épargner le descriptif des combats, même si l'envie ne me manque pas. On a eu droit à une superbe prestation d'Harumafugi, l'un des plus légers, contre l'énorme Baruto : il l'a secoué et a tourné autour pour le sortir. Du grand art. Lise a vaguement pris la video, mais il manque malheureusement le début. Harumafuji gagnera d'ailleurs le tournoi en fin de semaine, le premier de sa carrière.
Le combat de Kotohochu, qui est bulgare pour ceux qui l'ignorent encore, fut un grand moment. Il combattait contre un des chouchoux du public, Chiotaikai, public qui entonnait une chanson d'encouragement pour son héro. Du coup, avec les gens du groupe, on s'est mis à crié "KOTOHOSHU !!!" au plus grand amusement des Japonais autour de nous. Le bulgare a d'ailleurs gagné.
Les yokozunas ont tous deux gagné leur combat, Hakuho en maitrise et Asashuryu nous a offert son fameux lancé de sel et sa claque sur la mawashi (j'arrêtais pas de dire à tout le monde : "il va le faire, il va le faire !").
J'étais un vrai gosse, fin fou d'assister enfin à ça en vrai. En plus, comme je donnais des explications à Lise, les gens autour de nous (de notre groupe et d'un autre groupe de français) me posaient plein de questions auxquelles j'étais ravi de répondre. J'étais guide de sumo !
Bref, on a pu vivre un vrai basho de sumo, avec les vrais grands combattants. C'était un rêve pour moi et une fois que c'était fait, quoiqu'il arrive sur le reste du séjour, celui-ci était forcément réussi.
Pour y entrer, on doit prendre un grand grand grand escalator. Quand on est resté un grand enfant, c'est toujours très plaisant. Sur le parvis, on a pu photographier les fameuses consignes à parapluie : ce sont comme des parcs à vélos, mais pour les parapluies. On tourne une petite clé et le précieux objet est vérouillé. On en a vu certains qui laissaient la clé dessus, les vols n'ont pas l'air courants au Japon. On pensait même que la plupart de vélos (et il y en a énormément) étaient stationnés sans anti-vol, mais en fait on a constaté plus tard que la plupart disposaient d'un système incorporé au frein arrière.
Le musée Edo est vraiment sympa. Il ne se contente pas de montrer des vieilles croutes : il expose des objets d'époque et reproduit des ambiances. On traverse d'abord un grand pont de bois (oui, dans le musée), qui surplombe une reproduction d'une maison de la fin de l'époque Edo et une autre construction plus ancienne.
On peut monter dans des engins bizarres d'alors (pour prendre des photos), on trouve des énormes maquettes représentant les résidences des shoguns ou les villages d'alors (on dispose même de jumelles pour mieux observer les détails).
Moi qui suis assez fan du Japon médiéval, je me suis régalé à lire les histoires de samourais, les différences de castes etc..., même si cela a un peu cassé le mythe (certains samourais revendaient leur titre... tssss !!!).
On trouve aussi une tunique d'époque portant le symbole de la triforce comme dans Zelda. En fait, soit Link et Ganon existent vraiment, soit Nintendo n'a rien inventé.
A la fin du musée, on voit des choses plus modernes, une petite voiture dont Lise est tombée instantanément amoureuse et dont la pub montre qu'elle a la contenance suffisante pour embarquer un sumotori.
On a fini la visite un peu en courant car il fallait se rendre au Kokubikan pour la présentation des sanyakus.
On a retrouvé sur place Antoine et d'autres membres de notre groupe. On était placés assez haut étant donné qu'on avait pris les places les moins chères, mais franchement on voyait bien. Lorsque les Sanyakus sont entrés pour se présenter, les gens autour de moi pensaient que je bidonnais quand je prétendais en reconnaitre certains, mais des gars comme Baruto, Yamamoto, Kokai, Takamisakari, Chiotaikai, Kaio et bien sur Kotohoshu, ça se reconnait bien quand même. Et je ne parle même pas de yokozunas !
Bon, je vais vous épargner le descriptif des combats, même si l'envie ne me manque pas. On a eu droit à une superbe prestation d'Harumafugi, l'un des plus légers, contre l'énorme Baruto : il l'a secoué et a tourné autour pour le sortir. Du grand art. Lise a vaguement pris la video, mais il manque malheureusement le début. Harumafuji gagnera d'ailleurs le tournoi en fin de semaine, le premier de sa carrière.
Le combat de Kotohochu, qui est bulgare pour ceux qui l'ignorent encore, fut un grand moment. Il combattait contre un des chouchoux du public, Chiotaikai, public qui entonnait une chanson d'encouragement pour son héro. Du coup, avec les gens du groupe, on s'est mis à crié "KOTOHOSHU !!!" au plus grand amusement des Japonais autour de nous. Le bulgare a d'ailleurs gagné.
Les yokozunas ont tous deux gagné leur combat, Hakuho en maitrise et Asashuryu nous a offert son fameux lancé de sel et sa claque sur la mawashi (j'arrêtais pas de dire à tout le monde : "il va le faire, il va le faire !").
J'étais un vrai gosse, fin fou d'assister enfin à ça en vrai. En plus, comme je donnais des explications à Lise, les gens autour de nous (de notre groupe et d'un autre groupe de français) me posaient plein de questions auxquelles j'étais ravi de répondre. J'étais guide de sumo !
Bref, on a pu vivre un vrai basho de sumo, avec les vrais grands combattants. C'était un rêve pour moi et une fois que c'était fait, quoiqu'il arrive sur le reste du séjour, celui-ci était forcément réussi.
jeudi 25 juin 2009
Jour 2 : Tokyo libre
Le lendemain, levé tôt, enfin le plus tôt possible, afin d'essayer de profiter au maximum de cette journée libre. On est conscients qu'il ne sera pas possible de visiter tous les quartiers de Tokyo en une journée, alors il faut faire des choix.
Sur les conseils avisés de Caro, on décide de ne pas aller à Ginza, le quartier chic.
Au début, on voulait aller voir le Rainbow Bridge, mais vu qu'il est assez loin des autres points de visite, et qu'il est réputé pour être magnifique de nuit, on a décidé de le squizzer.
Le planning sera donc le suivant :
- retour à Akihabara, quartier qui nous a fait rêver la veille et nous a laissé un goût de trop peu
- vers l'heure du déjeuner, aller à Ryogoku, et manger
- puis visiter le musée Edo, conseillé à la fois par la guide et par Carrie's travel
- à 17h, tournoi de sumo, pour voir l'entrée des Sanyaku et leurs combats
- ensuite, free style, on improvise
Nous avons donc pris le JR pour aller à Akihabara. Le JR, ce sont les petits trains, comme des métros, mais en plein air. Le métro fonctionne sur le même principe : on ne paie pas de billet valant le même prix quelque soit le trajet, on paie en fonction de la station de départ et celle d'arrivée. La guide avait expliqué cela la veille, mais nous on a rien écouté parce qu'on avait nos SUICA !!! Et oui, Caro et Max nous avaient envoyé un explicatif complet du fonctionnement du métro, ainsi que leurs deux cartes suica. Ce sont des cartes qu'on peut précharger avec de l'argent, qu'on passe une fois à la station de départ, une fois à l'arrivée et hop, l'argent est débité automatiquement sans prise de tête. On peut même payer dans certaines magasins avec (ce qui nous a permi de les vider, contrairement aux binous !!!).
Une fois à Akihabara, on s'est promenés au hasard des grandes rues. On a visités des magasins de tous genres :
Par exemple des magasins pleins de produits dérivés de mangas. Là, j'ai voulu acheté Seiya en costume d'Odin pour mon petit frère. Mais en fait il était abimé, du coup, je l'ai pas pris. Désolé Matth, je t'ai quand même ramené un truc mais c'est clair que ça claque moins que Seiya en robe d'odin qui tabassait sa mamie.
On a vu que Muscleman restait totalement à la mode au Japon, ainsi que Lupin IIIème (Edgar Détective Cambrioleur en Français).
Ils vendent des tonnes de porte-clés ou bijoux de portable à l'éffigie de tous nos héros.
Bien sûr, il y a aussi les figurines provenant du monde de Miazaki (Totoro) et là, forcément Lise veut tout acheter.
On est allés se promener à nouveau dans les salles d'arcades, et on était tellement subjugués qu'on a même pas penser à essayer de jouer.
On est allé dans les magasins où ils vendent les fameuses cartes pour les jeux vidéos, et elles ne sont pas si chères que ce que j'attendais.
On s'est promené dans un supermarché Nippon aussi. Assez étroit et sur plusieurs étages, comme tous les magasins du coin. Ca peut vous sembler débile d'aller dans un supermarché, mais en fait ça permet de voir les produits que les Japonais achètent vraiment au quotidien, et pas que les trucs qu'on vend aux touristes. Alors les Japonais achètent vraiment des tentacules séchés, des sauces bizarres qui sentent des odeurs bizarres et du roasted tea.
Il y a évidemment dans ces supermarchés des rayons gadgets, dans lesquels on est bien serrés comme dans les bazars que Lise affectionne tant. Là, on a trouvé une chapeau crote, un masque de chiwawa, des compteurs de coups de golf à accrocher sur la gant (Fab en rêve).
Je me rends compte que c'est difficile de tout raconter. On en a tant vu. Les photos vous parleront sans doute plus que des mots, mais cela ne restera qu'un faible échantillon.
Nous avons ensuite repris le JR pour Ryogoku (qui est pas loin du tout) et nous sommes mis en quête d'un endroit où manger. Lise n'était que peu inspirée, pas encore totalement dans l'esprit "je mange du poisson c'est trop cool", mais on a fini par trouvé un resto de tempura où elle a pu prendre des légumes fris, pendant que moi je prenais le vrai plat de japonais. J'ai pris des nouilles en supplément et me retrouvai surpris en constatant qu'elles étaient froides. En fait il faut les tremper dans la sauce. Lise a pris un supplément nouilles sautées, et elle a eu avec un petit pot avec des sortes de long asticots dedans (on a appris plus tard que c'était des alvins de sardines). Elle a même pas voulu goutter !!! Tssss !
Allez, la suite de ce post au prochain numéro !!!
Sur les conseils avisés de Caro, on décide de ne pas aller à Ginza, le quartier chic.
Au début, on voulait aller voir le Rainbow Bridge, mais vu qu'il est assez loin des autres points de visite, et qu'il est réputé pour être magnifique de nuit, on a décidé de le squizzer.
Le planning sera donc le suivant :
- retour à Akihabara, quartier qui nous a fait rêver la veille et nous a laissé un goût de trop peu
- vers l'heure du déjeuner, aller à Ryogoku, et manger
- puis visiter le musée Edo, conseillé à la fois par la guide et par Carrie's travel
- à 17h, tournoi de sumo, pour voir l'entrée des Sanyaku et leurs combats
- ensuite, free style, on improvise
Nous avons donc pris le JR pour aller à Akihabara. Le JR, ce sont les petits trains, comme des métros, mais en plein air. Le métro fonctionne sur le même principe : on ne paie pas de billet valant le même prix quelque soit le trajet, on paie en fonction de la station de départ et celle d'arrivée. La guide avait expliqué cela la veille, mais nous on a rien écouté parce qu'on avait nos SUICA !!! Et oui, Caro et Max nous avaient envoyé un explicatif complet du fonctionnement du métro, ainsi que leurs deux cartes suica. Ce sont des cartes qu'on peut précharger avec de l'argent, qu'on passe une fois à la station de départ, une fois à l'arrivée et hop, l'argent est débité automatiquement sans prise de tête. On peut même payer dans certaines magasins avec (ce qui nous a permi de les vider, contrairement aux binous !!!).
Une fois à Akihabara, on s'est promenés au hasard des grandes rues. On a visités des magasins de tous genres :
Par exemple des magasins pleins de produits dérivés de mangas. Là, j'ai voulu acheté Seiya en costume d'Odin pour mon petit frère. Mais en fait il était abimé, du coup, je l'ai pas pris. Désolé Matth, je t'ai quand même ramené un truc mais c'est clair que ça claque moins que Seiya en robe d'odin qui tabassait sa mamie.
On a vu que Muscleman restait totalement à la mode au Japon, ainsi que Lupin IIIème (Edgar Détective Cambrioleur en Français).
Ils vendent des tonnes de porte-clés ou bijoux de portable à l'éffigie de tous nos héros.
Bien sûr, il y a aussi les figurines provenant du monde de Miazaki (Totoro) et là, forcément Lise veut tout acheter.
On est allés se promener à nouveau dans les salles d'arcades, et on était tellement subjugués qu'on a même pas penser à essayer de jouer.
On est allé dans les magasins où ils vendent les fameuses cartes pour les jeux vidéos, et elles ne sont pas si chères que ce que j'attendais.
On s'est promené dans un supermarché Nippon aussi. Assez étroit et sur plusieurs étages, comme tous les magasins du coin. Ca peut vous sembler débile d'aller dans un supermarché, mais en fait ça permet de voir les produits que les Japonais achètent vraiment au quotidien, et pas que les trucs qu'on vend aux touristes. Alors les Japonais achètent vraiment des tentacules séchés, des sauces bizarres qui sentent des odeurs bizarres et du roasted tea.
Il y a évidemment dans ces supermarchés des rayons gadgets, dans lesquels on est bien serrés comme dans les bazars que Lise affectionne tant. Là, on a trouvé une chapeau crote, un masque de chiwawa, des compteurs de coups de golf à accrocher sur la gant (Fab en rêve).
Je me rends compte que c'est difficile de tout raconter. On en a tant vu. Les photos vous parleront sans doute plus que des mots, mais cela ne restera qu'un faible échantillon.
Nous avons ensuite repris le JR pour Ryogoku (qui est pas loin du tout) et nous sommes mis en quête d'un endroit où manger. Lise n'était que peu inspirée, pas encore totalement dans l'esprit "je mange du poisson c'est trop cool", mais on a fini par trouvé un resto de tempura où elle a pu prendre des légumes fris, pendant que moi je prenais le vrai plat de japonais. J'ai pris des nouilles en supplément et me retrouvai surpris en constatant qu'elles étaient froides. En fait il faut les tremper dans la sauce. Lise a pris un supplément nouilles sautées, et elle a eu avec un petit pot avec des sortes de long asticots dedans (on a appris plus tard que c'était des alvins de sardines). Elle a même pas voulu goutter !!! Tssss !
Allez, la suite de ce post au prochain numéro !!!
vendredi 12 juin 2009
Jour 1 : Tokyo, la grosse claque
On s'arrête à Akihabara devant un Pachinko. On entre dedans avec Lise pour voir de quoi il s'agit car le nom me dit quelque chose. Là, c'est musique à donf, un type dans un micro qui semble arranguer la foule et le bruit de milliers de billes métalliques qui dégringolent dans des machines. Et devant les machines, des gens avec l'air blasé que l'on ne voit que sur ceux qui jouent aux machines à sous de façon mécanique. En fait, le Pachinko c'est la même chose, mais comme c'est interdit au Japon, ils utilisent un subterfuge très subtil : on achète des billes, avec celle-ci on essaie d'en gagner plus (comment, je ne sais toujours pas, j'ai pas compris le but du jeu, je sais juste qu'elles tombent) et les billes, on les échange contre des lots, lots qu'on peut revendre dans un magasin à côté. Et voilà, subtil non ? Apparemment, le tout serait géré par des Yakusas (mafia locale qu'on voit dans les films avec des tatouages et des petits doigts coupés). Bref, le Pachinko c'est ultra bruyant, et les gens qu'on y trouve ont l'air de zombies. Notre guide de fin de séjour nous a expliqué qu'il avait coutume d'y jouer étant plus jeune, mais qu'il s'est arrêté avec la mariage, et qu'il était bien accro avant. Comme nous tous, avec la mariage, il est obligé de se sevrer de pas mal d'addictions.
Nous continuons notre balade à Akihabara, quartier dit "électrique". Pourquoi ? Déjà les buildings immenses pleins d'affichages lumineux, mais aussi et surtout les boutiques de composants électroniques. De la diode au condensateur en passant par l'ohmmètre, on y trouve tout pour bricole des bidules et des machins. Des immeubles de 6 étages ne comportent que ça.
On trouve aussi des salles d'arcades, pareil, sur 6 étages. Et alors attention les jeux. J'espérais trouver des DDR pour affronter un japonais, il n'y a pas eu moyen, c'est totalement has-been chez eux. Le nouveau truc, c'est un mélange entre les cartes magic et les jeux video. Exemple qui m'a subjugué : un jeu de foot, où on pose des cartes de joueurs sur une plate-forme. Comme dans un jeu d'atout, les joueurs ont des notes sur diverses caractéristiques. On les achète en paquet de plusieurs qu'on ne choisit pas, ou à l'unité bien plus cher. On les dispose selon notre composition tactique sur le plateau (4-4-2, 4-3-3,...) et hop, après on joue au jeu de foot électronique avec nos joueurs qui ont les caractéristiques décrites par les cartes, et on peut changer sa tactique en temps réel. De la bombe. Il y a pas mal de jeux sur le même mode : jeux de stratégies, de guerre, de rôle... J'imagine ça en France, ça ferait fureur. Et le marketing associé, le pognon que les vendeurs de cartes peuvent se faire, c'est affolant.
Autre jeu qui nous a fait halluciner : le tiercé. C'est comme à la foire avec les petits chevaux qui se font la course (on a vu une version avec un vrai modèle réduit d'hypporome et des chevaux en plastique, mais le plus souvent c'est virtuel sur écran géant). Les mecs prévoient leur stratégie dans leur petit box (j'imagine qu'ils peuvent aussi droguer leur cheval) et après hop, la course démarre et la ils ont gros bouton rouge pour donner des coups de cravache. Et le vainqueur est content parce qu'il a gagné. On a d'ailleurs vu un type en costard qui se la pétait bien.
Dans ce quartier, on a aussi croisé des gros magasins de mangas. Pleins d'étages, pleins de mangas, pleins qu'on connait pas, mais tous en japonais donc finalement peu intéressants pour un non collectionneur. C'était chouette de voir tous ces mangas, mais on n'en a pas ramené.
Retour dans le bus et en route pour la forêt Yoyogi (qui compte plus de 100 000 arbres) au milieu de laquelle se dresse la temple Meiji-jingu (merci http://japan.atlanteans.net, mon antisèche officielle). On semble sortir du monde réel. Après Akihabara, sa foule, ses pachinkos, son boucan incroyable, on se retouve soudainement au milieu de la forêt, passant sous des toris énormes, dans un calme absolu. D'un coup, le bourdonnement dans nos oreilles se transforme en silence ultime et la zenitude nous traverse le corps.
Nous avons appris à nous purifier en entrant dans un temple. Il y a une petite casserole en bois, avec un grand manche. On la trempe dans l'eau, on se lave une main, on change la casserole de main, on se lave l'autre, ensuite on met de l'eau dans la main, on trempe ses lèvres dedans et hop, nettoyage de la casserole sans pec citron. Ce n'est pas la cotume la plus délirante du Japon, ce n'est pas loin de notre eau bénite, donc ça ne m'a pas transcendé, mais les images qu'on a pu croiser montrant comment faire étaient sympa.
Je ne me rappelle plus bien du temple en lui même, ça devait être sympa, mais j'étais surtout subjugué par le fait de trouver une vaste forêt au milieu de Tokyo. Ce calme !!!
Enfin, nous avons fini la visite guidée de ce jour par la visite à Shinjuku de l'hôtel de ville qui est très grand et offre une vue panoramique assez saisissante. Ca nous a permit de voir que Tokyo dispose de sa brume de pollution comme chaque grande ville qui se respecte. On a également admiré des bâtiments à l'architecture surprenante. Et le fond sonore était la BO de Totoro, donc on a pu chanter en même temps qu'on admirait la vue (Totoroooo, Totooorooooooooo).
Enfin, retour à l'hôtel on nous avons mangé un buffet, donc on a un peu composé notre menu entre trucs européens et trucs japonais. J'ai pris pas mal de tempuras (des trucs fris).
Après le repas, Sylvie avec qui nous mangeâmes, nous a proposé de retourner faire un tour en ville. Epuisés mais volontaires, nous y sommes allés.
Nous étions à Ikebukuro, quartier très animé. La nuit, c'est tout éclairé par les néons et dans les grandes rues piétones, des japonais employés pour rabattre les gens dans les restaurant ou les bars nous tendent des tracts. Ils nous appellent pour qu'on viennent, nous montrent leur cartes, certains sont juchés sur des escabeaux et arranguent la foule à l'aide d'un megaphone. De toutes les boutiques ouvertes sort de la musique en général rythmée.
Dans la rue, nous avons croisés des gens qui jouent de la musique. Les plus malins s'arrêtent dans les smoking areas, sûrs d'avoir du public. Les smoking areas, c'est des endroits dans la rue où il y a des cendriers. En dehors de ces espaces, il est interdit de fumer. Et oui, au Japon on déconne pas avec ça. De cette manière, il n'y a jamais de mégots écrasés dans la rue. C'est tout con mais fallait y penser. Le lendemain avec Lise on a vu un dangereux contrevenant qui fumait en marchant. Après s'être fait sifflé par le Koban (policier de quartier), il continuait, le fou, à fumer en marchant. Du coup, le Koban a appelé son pote qui a poursuivi le criminel à vélo (et sans chanter la musique de chips, ce qui, à mon sens, manquait).
Pour revenir aux musiciens, ça cassait pas des briques, mais c'est rigolo de voir qu'ils n'hésitent pas à sortir les amplis et tout. A Ikebukuro, on a le droit.
Nous sommes entrés dans un bic store, une espèce d'énorme magasin avec des étages dédiés : le premier pour le matériel hi-fi, le second les ordis, le troisième les jouets et gadgets, etc... On a passé pas mal de temps aux gadgets, Lise achetant ses premières trouvailles : des poix gourmants en plastique pour jouer à les faire sortir de la cosse, et un simulateur de papier bulle protecteur, pour jouer à péter les bulles à l'infini (et générer au bout d'un moment un bruit aussi aléatoire qu'incongru).
Finalement, le magasin fermant et la fatigue nous rattrapant, nous avons fini par rejoindre notre chambre au 31ème étage et sommes allés nous coucher, épuisés par cette longue et belle journée.
Nous continuons notre balade à Akihabara, quartier dit "électrique". Pourquoi ? Déjà les buildings immenses pleins d'affichages lumineux, mais aussi et surtout les boutiques de composants électroniques. De la diode au condensateur en passant par l'ohmmètre, on y trouve tout pour bricole des bidules et des machins. Des immeubles de 6 étages ne comportent que ça.
On trouve aussi des salles d'arcades, pareil, sur 6 étages. Et alors attention les jeux. J'espérais trouver des DDR pour affronter un japonais, il n'y a pas eu moyen, c'est totalement has-been chez eux. Le nouveau truc, c'est un mélange entre les cartes magic et les jeux video. Exemple qui m'a subjugué : un jeu de foot, où on pose des cartes de joueurs sur une plate-forme. Comme dans un jeu d'atout, les joueurs ont des notes sur diverses caractéristiques. On les achète en paquet de plusieurs qu'on ne choisit pas, ou à l'unité bien plus cher. On les dispose selon notre composition tactique sur le plateau (4-4-2, 4-3-3,...) et hop, après on joue au jeu de foot électronique avec nos joueurs qui ont les caractéristiques décrites par les cartes, et on peut changer sa tactique en temps réel. De la bombe. Il y a pas mal de jeux sur le même mode : jeux de stratégies, de guerre, de rôle... J'imagine ça en France, ça ferait fureur. Et le marketing associé, le pognon que les vendeurs de cartes peuvent se faire, c'est affolant.
Autre jeu qui nous a fait halluciner : le tiercé. C'est comme à la foire avec les petits chevaux qui se font la course (on a vu une version avec un vrai modèle réduit d'hypporome et des chevaux en plastique, mais le plus souvent c'est virtuel sur écran géant). Les mecs prévoient leur stratégie dans leur petit box (j'imagine qu'ils peuvent aussi droguer leur cheval) et après hop, la course démarre et la ils ont gros bouton rouge pour donner des coups de cravache. Et le vainqueur est content parce qu'il a gagné. On a d'ailleurs vu un type en costard qui se la pétait bien.
Dans ce quartier, on a aussi croisé des gros magasins de mangas. Pleins d'étages, pleins de mangas, pleins qu'on connait pas, mais tous en japonais donc finalement peu intéressants pour un non collectionneur. C'était chouette de voir tous ces mangas, mais on n'en a pas ramené.
Retour dans le bus et en route pour la forêt Yoyogi (qui compte plus de 100 000 arbres) au milieu de laquelle se dresse la temple Meiji-jingu (merci http://japan.atlanteans.net, mon antisèche officielle). On semble sortir du monde réel. Après Akihabara, sa foule, ses pachinkos, son boucan incroyable, on se retouve soudainement au milieu de la forêt, passant sous des toris énormes, dans un calme absolu. D'un coup, le bourdonnement dans nos oreilles se transforme en silence ultime et la zenitude nous traverse le corps.
Nous avons appris à nous purifier en entrant dans un temple. Il y a une petite casserole en bois, avec un grand manche. On la trempe dans l'eau, on se lave une main, on change la casserole de main, on se lave l'autre, ensuite on met de l'eau dans la main, on trempe ses lèvres dedans et hop, nettoyage de la casserole sans pec citron. Ce n'est pas la cotume la plus délirante du Japon, ce n'est pas loin de notre eau bénite, donc ça ne m'a pas transcendé, mais les images qu'on a pu croiser montrant comment faire étaient sympa.
Je ne me rappelle plus bien du temple en lui même, ça devait être sympa, mais j'étais surtout subjugué par le fait de trouver une vaste forêt au milieu de Tokyo. Ce calme !!!
Enfin, nous avons fini la visite guidée de ce jour par la visite à Shinjuku de l'hôtel de ville qui est très grand et offre une vue panoramique assez saisissante. Ca nous a permit de voir que Tokyo dispose de sa brume de pollution comme chaque grande ville qui se respecte. On a également admiré des bâtiments à l'architecture surprenante. Et le fond sonore était la BO de Totoro, donc on a pu chanter en même temps qu'on admirait la vue (Totoroooo, Totooorooooooooo).
Enfin, retour à l'hôtel on nous avons mangé un buffet, donc on a un peu composé notre menu entre trucs européens et trucs japonais. J'ai pris pas mal de tempuras (des trucs fris).
Après le repas, Sylvie avec qui nous mangeâmes, nous a proposé de retourner faire un tour en ville. Epuisés mais volontaires, nous y sommes allés.
Nous étions à Ikebukuro, quartier très animé. La nuit, c'est tout éclairé par les néons et dans les grandes rues piétones, des japonais employés pour rabattre les gens dans les restaurant ou les bars nous tendent des tracts. Ils nous appellent pour qu'on viennent, nous montrent leur cartes, certains sont juchés sur des escabeaux et arranguent la foule à l'aide d'un megaphone. De toutes les boutiques ouvertes sort de la musique en général rythmée.
Dans la rue, nous avons croisés des gens qui jouent de la musique. Les plus malins s'arrêtent dans les smoking areas, sûrs d'avoir du public. Les smoking areas, c'est des endroits dans la rue où il y a des cendriers. En dehors de ces espaces, il est interdit de fumer. Et oui, au Japon on déconne pas avec ça. De cette manière, il n'y a jamais de mégots écrasés dans la rue. C'est tout con mais fallait y penser. Le lendemain avec Lise on a vu un dangereux contrevenant qui fumait en marchant. Après s'être fait sifflé par le Koban (policier de quartier), il continuait, le fou, à fumer en marchant. Du coup, le Koban a appelé son pote qui a poursuivi le criminel à vélo (et sans chanter la musique de chips, ce qui, à mon sens, manquait).
Pour revenir aux musiciens, ça cassait pas des briques, mais c'est rigolo de voir qu'ils n'hésitent pas à sortir les amplis et tout. A Ikebukuro, on a le droit.
Nous sommes entrés dans un bic store, une espèce d'énorme magasin avec des étages dédiés : le premier pour le matériel hi-fi, le second les ordis, le troisième les jouets et gadgets, etc... On a passé pas mal de temps aux gadgets, Lise achetant ses premières trouvailles : des poix gourmants en plastique pour jouer à les faire sortir de la cosse, et un simulateur de papier bulle protecteur, pour jouer à péter les bulles à l'infini (et générer au bout d'un moment un bruit aussi aléatoire qu'incongru).
Finalement, le magasin fermant et la fatigue nous rattrapant, nous avons fini par rejoindre notre chambre au 31ème étage et sommes allés nous coucher, épuisés par cette longue et belle journée.
jeudi 11 juin 2009
Jour 1 : Tokyo, du gros et du sacré
Notre première visite à Tokyo fut celle de Ryogoku, le quartier du sumo. Moi, le sumo, ça me branche à mort, et pourtant je ne suis pas déçu quand Hitomi nous apprend que nous ne pourrons pas visiter le musée de sumo. En effet, comme indiqué sur le programme, cette visite est sujette à annulation en cas de basho (tournoi de sumo). Or, le hasard comme par hasard, il y a un tournoi de sumo à Tokyo en plein au moment où on y est !!! Bon, ok, c'est pas un hasard du tout, on avait tout planifié avec Lise et le but était d'y aller pendant la journée libre. Seul soucis : acheter des places pour être sûr d'assister à cet événement.
Je profite donc de l'arrêt à Ryogoku pour demander à Hitomi de nous aider à acheter des places pour le lendemain. Ce n'est pas très cher pour les places en haut, et je savais par le biais de mes copains de info-sumo.net que même en haut on voit très bien.
Une fois les précieux sésames obtenus, je peux enfin regarder autour de moi. C'est marrant toutes ces bannières colorées, comportant des dessins un peu enfantins qui volent au vent. On croise plusieurs sumotoris (rishikis est le vrai mot) des divisions inférieures qui arrivent pour combattre. Il se promènent dans les rues en tongs et kimonos, en portant leur bento (panier repas) à la main.
On ne reste pas bien longtemps à Ryogoku et on file à Asakusa. Durant 1 heure de temps libre, on peut se promener sur une espèce de place bourrée d'échopes, un peu comme un marché de noël, sauf qu'il fait beau et qu'on y vend des trucs japonais : des trucs à manger, des gadgets, des souvenirs. Lise résiste à la tentation de dépenser tout son argent, mais c'est difficile. On croise plein de jeunes habillés en écoliers (comme dans les mangas). En fait c'est la période de voyages scolaires, et ils sont venus visités les temples bouddhistes et shintoistes, mais comme tout enfant en voyage scolaire, ils préfèrent trainer dans les boutiques à souvenirs.
Ah ! Il faut aussi que je parle du batiment de la firme de bière Asahi, imaginé par un type super connu dont on a parlé plein de fois durant le voyage mais dont j'ai oublié le nom (mettez le en com si vous savez). Le batiment représente un verre de bière et à côté il y a une espèce de corne dorée. C'est space, mais plutôt pas mal(Vous pouvez noter ici mon sens aigu de la critique d'architectures).
Ensuite on est allé mangé et on a compris pourquoi Hitomi nous a de suite demandé, à la sortie de l'avion, si on mangeait du poisson cru. Au menu : sushis !!! Une belle assiette avec un assortiment plutôt complet. Lise a fait son maximum, mais l'encorné volant a eu raison de sa volonté et l'a contrainte à abdiquer avant la fin de l'assiette. Il faut reconnaitre que, comme dit Antoine qui est le premier membre du groupe avec qui nous avons fait connaissance, cela ressemblait à la mise en bouche à une tranche de vieux pneu, et après mastication intense à une motte de beurre.
Première rencontre également avec la bière Asahi, qui se trouve être fraiche et agréable, mais un peu honéreuse (on peut pas tout avoir).
Sortis du resto, nous sommes allés visiter les temples bouddhistes et shintoistes(vous excuserez les orthographes fausses et jamais identiques dans ce blog, mais rechercher sans cesse la juste écriture des mots fait perdre l'inspiration).
Alors, disons le une fois pour toute, les Japonais en terme de religion, ne sont pas trop prise de tête : on peut très bien avoir à côté d'un temple bouddhiste un temple shintoiste, voire l'héberger en son sein. Et puis on peut respecter les deux religions, c'est pas un soucis. Il suffit de connaitre les protocoles :
- pour les bouddhistes, les dieux/esprits/âmes (biffez la/les mention/s inutile/s) sont partout, et donc il suffit de jeter une piècette, rejoindre ses mains et hop, petite prière.
- chez les shintoistes, les dieux/esprits/âmes sont un peu endormis ou durs de la feuille, alors il faut jeter la piècette (ça, en fait, c'est dans toutes les religions), taper deux fois des mains, les rejoindre et prier.
Autre truc amusant, ce sont les superstitions et autre grigris porte-bonheur. B
on je l'explique dans ce post, qui du coup va être long, parce qu'on l'a découvert à Akasusa, mais on les retrouve un peu partout au Japon.
On met une pièce dans une urne (toujours pareil, un peu d'offrande pour booster les dieux), puis on secoue un cylindre de fer. Au bout d'un moment, un baton de bois sort et indique un symbole. Vous trouvez le petit tiroir comportant ce symbole et prenez la feuille du dessus. Sur cette feuille est inscrite votre fortune : excellente, très bonne, bonne ou mauvaise. Si elle fait partie des 3 premières catégories, c'est cool, sinon il faut vite faire un noeud avec la petite feuille autour d'une ficelle ou d'une branche d'arbre pour rejeter le mauvais sort. Vous verrez, on a plein de photos avec les petits noeuds. Lise a chopé une excellente fortune, donc elle l'a gardée.
Un autre porte bonheur : on achète une petite planchette, on écrit un voeu dessus et on l'accroche à des présentoirs. Le plus fun qu'on ait vu est celui de quelqu'un souhaitant être bon à pokemon sur DS. Ca c'est du concret au moins, bien mieux que "je veux que les gens ils soient heureux".
On quitte Asakusa et on se rend à Akihabara... et là je me rends compte que mon post fait déjà 3 kms de long et que cette journée est vraiment très très riche. Du coup, je ferai un 3ème post pour la finir.
Je profite donc de l'arrêt à Ryogoku pour demander à Hitomi de nous aider à acheter des places pour le lendemain. Ce n'est pas très cher pour les places en haut, et je savais par le biais de mes copains de info-sumo.net que même en haut on voit très bien.
Une fois les précieux sésames obtenus, je peux enfin regarder autour de moi. C'est marrant toutes ces bannières colorées, comportant des dessins un peu enfantins qui volent au vent. On croise plusieurs sumotoris (rishikis est le vrai mot) des divisions inférieures qui arrivent pour combattre. Il se promènent dans les rues en tongs et kimonos, en portant leur bento (panier repas) à la main.
On ne reste pas bien longtemps à Ryogoku et on file à Asakusa. Durant 1 heure de temps libre, on peut se promener sur une espèce de place bourrée d'échopes, un peu comme un marché de noël, sauf qu'il fait beau et qu'on y vend des trucs japonais : des trucs à manger, des gadgets, des souvenirs. Lise résiste à la tentation de dépenser tout son argent, mais c'est difficile. On croise plein de jeunes habillés en écoliers (comme dans les mangas). En fait c'est la période de voyages scolaires, et ils sont venus visités les temples bouddhistes et shintoistes, mais comme tout enfant en voyage scolaire, ils préfèrent trainer dans les boutiques à souvenirs.
Ah ! Il faut aussi que je parle du batiment de la firme de bière Asahi, imaginé par un type super connu dont on a parlé plein de fois durant le voyage mais dont j'ai oublié le nom (mettez le en com si vous savez). Le batiment représente un verre de bière et à côté il y a une espèce de corne dorée. C'est space, mais plutôt pas mal(Vous pouvez noter ici mon sens aigu de la critique d'architectures).
Ensuite on est allé mangé et on a compris pourquoi Hitomi nous a de suite demandé, à la sortie de l'avion, si on mangeait du poisson cru. Au menu : sushis !!! Une belle assiette avec un assortiment plutôt complet. Lise a fait son maximum, mais l'encorné volant a eu raison de sa volonté et l'a contrainte à abdiquer avant la fin de l'assiette. Il faut reconnaitre que, comme dit Antoine qui est le premier membre du groupe avec qui nous avons fait connaissance, cela ressemblait à la mise en bouche à une tranche de vieux pneu, et après mastication intense à une motte de beurre.
Première rencontre également avec la bière Asahi, qui se trouve être fraiche et agréable, mais un peu honéreuse (on peut pas tout avoir).
Sortis du resto, nous sommes allés visiter les temples bouddhistes et shintoistes(vous excuserez les orthographes fausses et jamais identiques dans ce blog, mais rechercher sans cesse la juste écriture des mots fait perdre l'inspiration).
Alors, disons le une fois pour toute, les Japonais en terme de religion, ne sont pas trop prise de tête : on peut très bien avoir à côté d'un temple bouddhiste un temple shintoiste, voire l'héberger en son sein. Et puis on peut respecter les deux religions, c'est pas un soucis. Il suffit de connaitre les protocoles :
- pour les bouddhistes, les dieux/esprits/âmes (biffez la/les mention/s inutile/s) sont partout, et donc il suffit de jeter une piècette, rejoindre ses mains et hop, petite prière.
- chez les shintoistes, les dieux/esprits/âmes sont un peu endormis ou durs de la feuille, alors il faut jeter la piècette (ça, en fait, c'est dans toutes les religions), taper deux fois des mains, les rejoindre et prier.
Autre truc amusant, ce sont les superstitions et autre grigris porte-bonheur. B
on je l'explique dans ce post, qui du coup va être long, parce qu'on l'a découvert à Akasusa, mais on les retrouve un peu partout au Japon.
On met une pièce dans une urne (toujours pareil, un peu d'offrande pour booster les dieux), puis on secoue un cylindre de fer. Au bout d'un moment, un baton de bois sort et indique un symbole. Vous trouvez le petit tiroir comportant ce symbole et prenez la feuille du dessus. Sur cette feuille est inscrite votre fortune : excellente, très bonne, bonne ou mauvaise. Si elle fait partie des 3 premières catégories, c'est cool, sinon il faut vite faire un noeud avec la petite feuille autour d'une ficelle ou d'une branche d'arbre pour rejeter le mauvais sort. Vous verrez, on a plein de photos avec les petits noeuds. Lise a chopé une excellente fortune, donc elle l'a gardée.
Un autre porte bonheur : on achète une petite planchette, on écrit un voeu dessus et on l'accroche à des présentoirs. Le plus fun qu'on ait vu est celui de quelqu'un souhaitant être bon à pokemon sur DS. Ca c'est du concret au moins, bien mieux que "je veux que les gens ils soient heureux".
On quitte Asakusa et on se rend à Akihabara... et là je me rends compte que mon post fait déjà 3 kms de long et que cette journée est vraiment très très riche. Du coup, je ferai un 3ème post pour la finir.
lundi 8 juin 2009
Jour 1 : Mulhouse - Londres - Tokyo, un histoire qui vole haut
Mulhouse étant plus prêt de chez nous et ayant la particularité de proposer une potentielle étape lunévilloise, c'est depuis l'aéroport franco-suisse que nous sommes partis vers le Japon.
Notre avion partant à 8h30, il a fallu se lever vers 5h30 pour être sûr d'être bien à l'heure. Comme on s'est couché la veille à 1h30 environ, on n'est pas bien frais au lever, mais on jubile en se disant qu'on va dormir tout notre saoul pendant le vol Londres-Tokyo.
L'enregistrement des bagages effectué, on va prendre le petit déjeuner peinardement... jusqu'au moment où on se rend compte que l'embarquement est déjà en cours !!! Petit galop et nous voilà dans l'avion.
En 1h30, la France et la manche sont survolés, et nous voilà à l'aéroport d'Heathrow pour 5h d'attente. Après 2h de travail au corps, Lise daigne m'accompagner au resto à Hamburger à 11h heure locale (mais 12h heure française, donc ça vaut).
On embarque dans l'avion pour le Japon vers 13h et des brouettes, et en route (si je puis dire) pour 11h de vol et 11000 km de trajet.
Moi je suis côté hublot, ce que j'apprécie car j'aime bien regarder le paysage, mais il y a côté de moi Lise, puis un japonais. Du coup, l'accès aux toilettes m'est bloqué et, forcément, j'ai instantanément envie de faire pipi. J'ai passé mon trajet à attendre que le japonais se lève pour le suivre aux WC. Lise a dormi 10h sur 11, malgré un gros mal de crâne. Moi j'ai difficilement accumulé 60 minutes de dodo.
Quand nous atterrissons à l'aéroport de Narita, ça fait mine de rien une bonne vingtaine d'heure qu'on est levés... et à Tokyo, on est le lendemain à 9h du matin. Nous voilà donc partis pour une journée de folie car découverte de Tokyo et déjà 20h dans les pates. Mais on est contents d'être là, et on a hâte de découvrir le Japon, alors on n'est pas fatigués.
Nous rencontrons notre guide et notre groupe juste à l'entrée de l'aéroport. Notre guide est une guide, se nomme Hitomi et ressemble à une japonaise : 1m55 et pas bien épaisse. Heureusement, elle a un bâton télescopique avec des rubans bleu-blanc-rouge au bout, du coup on ne la perd pas quand elle marche.
On est un groupe de 25, avec une majorité de personnes d'un certain âge. Ca fait plaisir d'être encore dans les très jeunes dans certaines occasions.
Départ en bus et direction Ryogoku, quartier du sumo !
Notre avion partant à 8h30, il a fallu se lever vers 5h30 pour être sûr d'être bien à l'heure. Comme on s'est couché la veille à 1h30 environ, on n'est pas bien frais au lever, mais on jubile en se disant qu'on va dormir tout notre saoul pendant le vol Londres-Tokyo.
L'enregistrement des bagages effectué, on va prendre le petit déjeuner peinardement... jusqu'au moment où on se rend compte que l'embarquement est déjà en cours !!! Petit galop et nous voilà dans l'avion.
En 1h30, la France et la manche sont survolés, et nous voilà à l'aéroport d'Heathrow pour 5h d'attente. Après 2h de travail au corps, Lise daigne m'accompagner au resto à Hamburger à 11h heure locale (mais 12h heure française, donc ça vaut).
On embarque dans l'avion pour le Japon vers 13h et des brouettes, et en route (si je puis dire) pour 11h de vol et 11000 km de trajet.
Moi je suis côté hublot, ce que j'apprécie car j'aime bien regarder le paysage, mais il y a côté de moi Lise, puis un japonais. Du coup, l'accès aux toilettes m'est bloqué et, forcément, j'ai instantanément envie de faire pipi. J'ai passé mon trajet à attendre que le japonais se lève pour le suivre aux WC. Lise a dormi 10h sur 11, malgré un gros mal de crâne. Moi j'ai difficilement accumulé 60 minutes de dodo.
Quand nous atterrissons à l'aéroport de Narita, ça fait mine de rien une bonne vingtaine d'heure qu'on est levés... et à Tokyo, on est le lendemain à 9h du matin. Nous voilà donc partis pour une journée de folie car découverte de Tokyo et déjà 20h dans les pates. Mais on est contents d'être là, et on a hâte de découvrir le Japon, alors on n'est pas fatigués.
Nous rencontrons notre guide et notre groupe juste à l'entrée de l'aéroport. Notre guide est une guide, se nomme Hitomi et ressemble à une japonaise : 1m55 et pas bien épaisse. Heureusement, elle a un bâton télescopique avec des rubans bleu-blanc-rouge au bout, du coup on ne la perd pas quand elle marche.
On est un groupe de 25, avec une majorité de personnes d'un certain âge. Ca fait plaisir d'être encore dans les très jeunes dans certaines occasions.
Départ en bus et direction Ryogoku, quartier du sumo !
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